Analis 10 juillet 2015 16:09

@Mmarvinbear

On peut, si on veut exclure les couples gays de la procédure en appelant à la «  naturalité » de leur fertilité, rétorquer que dès lors, la stérilité de l’homme ou le la femme hétéro est aussi d’origine naturelle, et que leur exclusion se justifie aussi sur ce critère !

Il y a quand même une différence fondamentale entre les deux, que je mentionnais déjà dans mon message, mais que je vais là expliquer en long et en large  : les difficultés de la femme ou de l’homme hétéro stériles sont dues à une anomalie pathologique, un accident de développement (génétique ou non) ou un accident tout court. Le recours aux mères porteuses, comme à la fécondation in vitro, se voit alors comme une pratique médicale destinée à corriger, à guérir (c’est le terme qui convient) ce défaut – tout comme on essaie de corriger les effets de la perte d’un membre ou d’un organe ou leur défectuosité de diverses manières. Tandis que dans le cas d’homosexuels, il n’y a aucun défaut à corriger, vu que leur impossibilité d’avoir des enfants est normale. En fait là, ce recours crée une anomalie ! Cette différence est fondamentale, et justifie par exemple la comparaison avec le clonage.

On pourrait par contre comparer à juste titre leur situation à celle d’une femme ménopausée qui essaierait d’avoir recours à de telles techniques. Il est certain qu’il y a des limites à mettre à l’usage des nouvelles techniques. Elles devraient être considérées comme purement médicales, et non destinées au confort de certains.


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