bakerstreet bakerstreet 10 juillet 2015 01:54

@alinea

Un journal où un autre quel est le problème ; tout comme une personne, j’évite de juger sur la mine, et m’en tient aux arguments ; tant que ce n’est pas la pravda. Tout cela vient de loin. J’ai mis du temps à savoir ce qu’était un bon journal. Je viens pas d’une famille d’intellos. Peu de livres à la maison. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Le « nous deux » de ma mère, le « détective » de mon père...Parti de l’école à 16 ans. Revenu plus tard dans le peloton, plus ou moins soudeur, électricien et pour finir infirmier, une autre façon de faire de la soudure. Je dis ça car j’ai l’impression que vous me prenez pour un bobo..... Libé c’est vrai n’est plus terrible, rien à voir avec ce qu’il était dans les années 70 ; mais vraiment je vous comprend pas, on peut trouver des merdes dans n’importe quel journal intello, et parfois un truc dans paris match. 
Rare c’est vrai, mais parfois il m’est arrivé de déchiré une page ou deux chez mon dentiste, et d’entendre aussi un type que je prenais pour un con, dire un truc extraordinaire. Comme ce type que rencontre le héros du voyage de celine, un pourri colonial qui exploite les noirs au fond de l’afrique. 
Et puis on apprend inopinément, à cause d’une photo qui tombe d’un livre de compte, qu’il envoie tout son fric en France, pour permettre à une gamine qu’il adoptée de s’en sortir.
La grâce, la surprise. Ne pas croire qu’elle est l’exclusivité de Médiapart. L’idéal, c’est de ne pas être justement inféodalisé à ce qu’on prendra pour une sainte évangile ; et pour ça, de varier les sources...
La Grèce moi vous savez je vais pas me faire l’avocat du diable, ou du bon dieu, enfin surement pas des armateurs quand même. Mais après tout qu’ils aillent se faire voir tous chez les turcs !
Je vais pas passer mon temps à compter les fonctionnaires d’une façon obsessionnelle comme un insomniaque le fait des moutons. Des moutons j’en arrive aux moutons de Panurge qui m’émeuvent toujours avec leur innocence, et leur appétence, toujours à se trouver un nouveau maître, ce berger Tsipras qui joue de sa petite flûte me gonfle. 
J’ai peut être tort. Et j’espère avoir tort. Mon opinion est hasardeuse, perfectible, versatile, avec beaucoup de doute et de scepticisme. 
Hier on parlait de DSK ; de Tchermobyl, et puis de Charlie, en s’envoyant des arguments comme des balles de tennis au dessus du filet à Wimbledon.
 Finalement c’est ce que je cherche. Au delà des leurres. Le jeu. tilt et game over, comme avant les parties de flipper. 

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