ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 2 août 2015 00:10

Le sceau du secret sur la naissance des armes nucléaires reste malheureusement bien présent (une chape de plomb diraient certains facétieux).

 

Dès la fin des années ‘1930, la course à l’arme nucléaire s’est généralisée au sein des Etats les plus avancés technologiquement.

France – Allemagne – Etats-Unis – Italie – Japon – Grande-Bretagne.

En 1939, c’est la France qui était à la pointe de la recherche ; cette année, Frédéric Joliot-Curie a déposé un brevet concernant un « explosif nucléaire » ; sans la guerre, c’est peut-être la France qui aurait été l’inventeur de « La Bombe ».

Au même moment, les Allemands entamaient des recherches fructueuses mais gâchées par les méthodes inadaptées des services de la SS chargés de la supervision : dispersion des bureaux d’études et d’essais, lourde bureaucratie handicapante, obsession maladive du secret, éviction de certains chercheurs doués sous prétexte xénophobe, etc… (Les Américains, au contraire, ont regroupé leurs forces au sein du projet « Manhattan », avec juste une fixette anti-communiste).

En 1943, les Soviétiques réclamaient déjà aux Américains de l’uranium (Steven J. Zaloga, The Kremlin Nuclear Sword, 2002, toujours inédit en langue française depuis 13 ans, les Français n’ont pas besoin de savoir tout ça…).

Très tôt, les Allemands ont enrichi de l’uranium, issu des mines tchécoslovaques.

Mais le processus d’élaboration de l’arme a été lent compte tenu des perturbations causés par les bombardements alliés.

Les Japonais étaient aussi dans la course et leur réacteur basé à Hungnanm (actuellement Corée du Nord) fut démonté par les Soviétiques qui récupérèrent ainsi de précieuses informations sur la technologie de fission nucléaire.


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