Hervé Hum Hervé Hum 28 août 2015 15:40

@JC_Lavau

On ne peut pas reconstruire le cerveau reptilien, en tous les cas je ne sais ni comment faire, ni surtout pourquoi il faudrait le faire !

Le principe de l’évolution ne consiste pas à reconstruire, mais à améliorer la construction, lui apporter des éléments nouveaux. Donc, à le rendre plus performant ou mieux adapté à son environnement (y compris son changement) mais sans perdre l’acquis. C’est l’expérience acquise qui permet l’évolution, hors acquisition de cette expérience, point d’évolution possible.

Il est admis que cette évolution dépend aussi des conditions et changement environnementaux. Si le facteur environnemental n’a pas d’incidence sur la notion de territorialité étant donnée que le cadre reste le même avec la Terre, il n’en va pas de même avec la notion de propriété qui elle est une invention propre à l’humain moderne et est en débat.

D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi il faudrait commencer par le cerveau reptilien alors qu’on peut déjà observer ce principe de territoire dans quasiment tous les organismes vivants et à l’intérieur même des corps avec les cellules.

Donc, la constante évolutive est dans le passage entre ce qui est intérieur à soi et ce qui est extérieur. Cette constante s’observe dès le monde microphysique et jusque dans l’organisation sociale humaine. Diviser ce qui est intérieur de ce qui est extérieur à soi est le premier acte de pensée consciente !

En ce qui concerne l’humanité, ce passage est entre voir la planète Terre comme notre Univers en son entier où le ciel est le domaine des dieux et de notre imaginaire, et voir la Terre comme un grain de poussière dans l’Univers, avec ou sans dieu, mais bel et bien le lieu de notre réalité physique. Autrement dit, d’une planète a dimension d’ Univers, infini et divisible, à une planète toute petite, aux dimensions finis et surtout indivisible. Il y a inversion des valeurs de grandeurs de la dimension spatio-temporelle, donc, changement, passage d’une dimension à une autre.

Mais comme je te l’ai dit, face au déni il n’y a qu’une seule solution, attendre le moment de l’effondrement général (comme la réalité de guerre nucléaire planétaire) pour pouvoir passer à une autre conscience et construire une société basé sur d’autres relations, sans perdre la notion de propriété et de territorialité, mais en les redéfinissant ou plutôt en les redimensionnant.

Pour finir, je ne vois pas où mon ou mes commentaires parlent de règles de publications scientifiques ?
Prescription, certes, mais tu notera que celle ci n’est que de dire que le monde scientifique devrait revoir ce qu’elle comprends du principe de relation de causalité. Pour toi c’est du délire, ma foi, n’ayant encore rien publié de construit là dessus, tu peux en toute sincérité le penser, car en effet, pour l’instant il ne s’agit que de jactance. Peut être même qu’il n’y aura rien de plus, avant que, peut être, un autre en fasse une théorie !


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