jean-marc D jean-marc 14 août 2015 18:18

@ l’auteur

Bonjour,
« Quand on a la possibilité de s’acheter une Ferrari tous les jours et une maison toutes les semaines, et que l’on en veut toujours plus »
Vous en connaissez beaucoup qui le font ? Vous rêvez, mon cher, ils achètent le groupe Fiat, ou Bouygues, tout simplement. Ca n’est pas une déficience mentale, c’est une expansion économique.
Restons sérieux : pour le contenu de votre article, vous faites une analyse, ou mieux un constat à la portée probablement de tout un chacun, ça n’apporte aucune vision sur ce pourquoi et comment, notamment, le chômage augmente vertigineusement en France, mais se contient ou diminue parfois ailleurs, pourquoi il est nécessaire pour la moitié de la population mondiale d’affamer l’autre moitié, pourquoi et comment les entreprises grossissent sans cesse (je parle des entreprises nationales et multinationales, pas des TPE, dont les artisans !) quitte à devenir un Etat dans l’Etat.
Pas un mot non plus sur la mécanisation de plus en plus poussée, du rendement du travail qui s’accroît sans cesse, de l’évolution très rapide des technologies qui entraîne des métiers en condamnant de plus en plus d’autres.......sans compter de l’omniprésence des rôles politiques et géopolitiques qui exacerbent le phénomène. Donc de tous ces facteurs qui interagissent ensemble et qui sont indissociables dans notre quotidien.
Mais j’écoute encore le soutien de cette fameuse lutte des classes, stupide, digne d’une cour de maternelle (puisque les syndicats - qui n’ont, entre parenthèses, jamais pensé qu’à leur propre gueule - sont devenus inexistants et tant mieux, ils ont suffisamment bouffé à la gamelle des cotisants- ne peuvent plus soutenir une révolte ouvrière), la droite, la gauche, le capitalisme, l’anti-capitalisme, le communisme et tutti quanti, ça ne fera malheureusement pas avancer le bouchon du quart d’un iota. 
Il n’existe pas que le blanc et le noir, mais une multitude de dégradés de gris qui définissent les courants qui dirigent le monde.
Mais ça n’est après tout que mon humble avis, j’aurais simplement souhaité plus de matière à réflexion. A moins que je n’aie pas tout à fait compris votre prose.
Bien à vous,

PS : voyez vous une différence entre la situation du travailleur entre le moyen-âge et aujourd’hui ? Moi, pas, il y a toujours un seigneur et des serfs, même si les conditions d’existence se sont parfois améliorées pour beaucoup de ces derniers, quelques miettes ayant été distribuées au passage.


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