@ddacoudre

Désolé, je n’ai plus le temps de vous répondre en détail, alors je voudrais vous conseiller la lecture attentive de L’éloge des frontières, de Régis Debray, (c’est très court) et, si vous avez davantage de temps, de Sans la Nation, le chaos, de Jean-Claude Barreau.

 

Pour ce qui est de votre réponse, une phrase a retenu mon attention, pour ne pas dire qu’elle m’a choqué, tout en me suggérant deux réflexions :  

 

« …l’Inuit ne veut pas quitter son pays et nous trouvons très exotique leur manière de vivre, alors que nous devrions les inviter à quitter des territoire hostiles... »

 

Première réflexion : je ne vois pas d’où nous viendrait le droit de formuler une telle invitation

 

« …a une vie qui convient mieux à notre espèce sur d’autres territoires. »

 

Deuxième réflexion : je ne vois pas d’où nous viendrait le droit de décréter qu’une spécificité d’une partie de l’espèce convient mieux à l’ensemble de l’espèce.

Je précise, mais vous l’aurez sans doute compris, que je ne crois ni en l’espèce ni en l’humanité en tant que réalités homogènes.