bakerstreet bakerstreet 17 août 2015 15:49

@alinea

Bonjour
J’ai tout de même idée que certains sont plus morts que d’autres.
 C’est vrai le consumérisme fait un malheur. 
Mais il reste de bonnes et belles choses, que je préfère l’humour et la tendresse au cynisme, qui me parait une roue de secours bien dangereuse.
 Un truc qui éclate au premier virage vous envoyant dans le décor. 
Le spectacle des Balkany est un oxymore de l’ambition matérielle, de sa petite sœur l’arrivisme, et de la détresse humaine combinés. On sait cela depuis si longtemps : Shakespeare, Molière, et le roi Ubu d’Alfred Jarry. . 
Peut être qu’une fois par an, on devrait tous faire une expérience hors champ, sans nos prothèses, notre fric notre carnet d’adresses, pour ceux qui ont ça. Ceux qui ont vécu la guerre, une crise, ne seront plus jamais les mêmes. ils ont réalisé qu’ils sont mortels, fragiles. Hors, bien peu maintenant ont connu quelque chose d’analogue. Ou alors dans la maladie, une épreuve, mais qui ne donne pas cette connaissance sociale, que les migrants font, sur le monde, et sur eux....( je me souviens de « la faim », de Knut Hamsun, lu alors que moi même j’étais dans une situation analogue...)
Non, je ne parle pas d’une expérience « largué dans le larzac »....( sans les légionnaires...) mais quelque chose d’individuel, qui obligerait l’individu à penser autrement. Les premiers congés payés servaient plus ou moins à ça, avec des gens qui partaient en vélo faire du camping sauvage. Plus rien à voir avec ces séjours où tout est normalisé. C’est la normalisation qui tue l’homme. Toutes ces soit disant « sécurités obligatoires », qui l’étouffent, qui lui font perdre son adaptabilité et son génie. 

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