jaja jaja 28 août 2015 18:41

@Isga,

Au NPA on t’a attendu pour se prononcer sur la gratuité des soins smiley

« Il n’existe pas d’égalité devant les soins si l’accès aux soins n’est pas totalement gratuit. Nous défendons en conséquence la suppression des forfaits et franchises médicales, à la charge du patient, du forfait hospitalier, du ticket modérateur, et de tout dépassement d’honoraires médicaux, dans les cliniques, dans les lits privés à l’hôpital (qui doivent être supprimés) ou en exercice libéral. Le «  secteur 2  » (à honoraires libres) ou le secteur «  optionnel  », censé encadrer les dépassements d’honoraires en les généralisant, doivent être interdits.

Tous les médicaments doivent être remboursés à 100 % sur prescription médicale s’ils ont une utilité thérapeutique, sinon ils ne doivent pas être produits. Les étrangers en situation régulière ou non doivent pouvoir accéder aux soins sans aucune condition particulière. Les 30 euros de péage pour obtenir l’aide médicale d’État (AME) doivent être immédiatement supprimés. Les contre-réformes libérales veulent réduire la part de l’assurance maladie (la Sécurité sociale) et augmenter la part des soins restant à la charge des malades et des assurances complémentaires. Nous voulons l’inverse  : faire de l’assurance maladie la seule source de financement du système de santé.

Il existe certes une différence entre mutuelles à but non lucratif et assurances dont l’objectif premier est de rapporter des profits à leurs actionnaires. Nous sommes néanmoins hostiles à tout élargissement du rôle des assurances complémentaires, et notre perspective est leur disparition  : une assurance complémentaire est une charge supplémentaire dans le budget des classes populaires, elle est source d’inégalités. Chacun prend la complémentaire qu’il a les moyens de s’offrir, à moins d’être obligé comme 8 % de la population d’y renoncer pour des raisons financières. L’existence d’une seule et unique Sécurité sociale est à la fois la seule garantie que personne ne sera laissé pour compte, et que chacun bénéficiera des mêmes soins quelles que soient ses ressources. Parler de soins gratuits n’est pas dire que la santé n’a pas un coût. C’est dire que la société décide collectivement de la part de ses richesses qui sera utilisée pour satisfaire ce besoin fondamental. »

https://npa2009.org/content/soins-gratuits-et-service-public-de-sante


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