Personnellement, il me semble qu’un des grands péchés des gauches françaises (entre autre) et de contribuer à rendre superficiels leurs adversaires. Cela étant, elles ne sont bien sur pas seules responsables.....

Vous évoquez la possibilité d’un accroissement du nombre de terroristes à la faveur d’une immigration croissante.

Pour être dans la situation, avec ma famille, d’avoir à passer des frontières tous le temps, je peux vous confirmer qu’il est plus facile de truander un peu toutes les règles quand on se situe déjà dans l’illégalité que quand on est un citoyen de base.

Je ne croit pas que des contrôles aux frontières ralentiraient réellement beaucoup les déplacements des criminels et autres terroristes. Les combattre exige sans doute des mesures diverses et complexes.

SI vous voulez, l’argument « arrivé de terroristes » contre les mouvements migratoires actuels me fait un peu penser à l’argument « sauver des vies d’enfants et de personnes âgées » pour justifier la mesure de la limitation généralisée de la vitesse automobile à 30 Km heure à Grenoble....

Le nombre de mort en zone police ( urbaine) dans toute l’Isère pour l’an dernier, à été de trois décès....http://www.ledauphine.com/isere-sud/2015/02/05/deux-fois-moins-de-morts-sur-les-routes-iseroises-en-2014

C’est à dire, pour une population de 150 000 habitants, et sans compter les passages, de l’ordre de zéro pour cent d’un point de vu statistique....Quand on sait que les morts sont en général des ados à mobylettes, le nombre de personnes âgées potentiellement sauvées par cette mesure très polluante, se situera entre zéro et trois...

De la même façon, des contrôles systématiques aux frontières permettraient sans doute de limiter un petit peu les migrants clandestins sans visa si éventuellement cela s’accompagnait de reconduites etc... En revanche, le nombre de terroristes ou de narco trafiquants fichés ou pas, susceptibles d’être repéré de cette façon, je suis septique.

Les verts grenoblois prennent leurs électeurs pour des imbéciles. Il me semblerait bon que dans le camps adverse, on n’en fasse pas autant.