bakerstreet bakerstreet 22 septembre 2015 00:36

@Antoine
Je crois que vous confondez complication et profondeur. Une chose qu’on trouve aussi en littérature. Les haïkus de maîtres japonais n’ont que quelques mots de lumière, mais savent capter l’intangible mieux que de longs discours fumeux. Donc, c’est l’émotion, seule, qui reste à envisager. Rien à voir dans le discours de la méthode avec une appellation quelconque, majeur-mineur. Entendu même que le propos rentrerait en contradiction avec l’essence de l’art, qui est ineffable, le suggestif. On ne peut que se prendre les pieds d’une façon lamentable et ridicule quand on rentre dans ce genre de débat. Car la simplicité du motif, c’est justement ça, le grand art. Prenez les premières notes des variations Goldberg, cet aria si simple si limpide. Bach va le complexer mais c’est pourtant ces premières notes, qui font sens de l’oeuvre. A l’époque classique, il n’y a pas encore pas de religiosité bourgeoise autour de la musique dite classique, et les gens ont bien plus d’indépendance d’esprit que de nos jours, où les musiques sont hiérarchisées.La mondialisation fait écho d’un mixage maintenant de toutes les musiques du monde, mais là encore rien de nouveau ; Pedrini, un musicien italien travaillant à la cour de chine au dix septième siècle, faisant syncrétisme entre musique baroque italienne et une autre orientale. 


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