bakerstreet bakerstreet 4 octobre 2015 13:22

@Fergus
On appela « peintres pompiers », ces peintres quasi offciels, passés par l’académie,faisant dans le mythologique et le greco romain, et qui empruntaient parfois des casques de pompiers pour se servir de modèle, quand ils peignaient des cuirasses. Divinisés en leur temps pour certains, et portés par la critique, le louvre acheta des tonnes de ces croûtes à prix d’or, et passa complètement à coté des mouvements impressionnistes. Bon, ça n’empêche pas que David reste tout de même un très grand peintre, bien plus estimable à mon sens avant la révolution qu’avant. ....Ce reportage montre bien ce qu’était le grand tour en italie pour les artistes, dans leur recherche du sublime, de l’épique...Ce que nous pensons maintenant pour du maniérisme était pour eux le reflet d’une âme exaltée...Des grands peintres de cette époque, évoluant de l’univers formel de l’académie, il y a Ingres, et puis Courbet, formidable. En tout cas, aucune toile ne vaut le mépris. Nous sommes les yeux de notre époque, sous influences, et chaque toile est un mystère qui nous dit quelque chose sur le peintre qui l’a fait, sa technique, ses influences, ses névroses. Sans compter ce mystère qui plonge en nous, nos propres névroses et nos attentes. 


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