eric 3 octobre 2015 09:28

Les organisations signataires sont trop partisanes et/ou dépendantes des fonds alloués au traitement des ces questions pour être crédibles.

Par exemple la CImade, longtemps en situation de quasi monopole pour l’aide aux migrants dans les centres, voit sa masse salariale très dépendante de la « quantité de clients à traiter ».
Le Gisti, l’arrêt du même nom, c’était il y a 50 ans ?
Le syndicat de la magistrature.....tous le monde le connait désormais de l’intérieur de ses bureaux.

On voit ici : se pointer une demande habituelle dans ces milieux, « des crédits des postes ». Une posture idéologique classique, faite d’un mélange de réelle pression sur le pouvoir de la part de « la gauche des gauche de gauche », mais aussi la manœuvre traditionnelle de « dépasser sur leur gauche » les « autres gauches » pour en tirer des bénéfices politiques et financiers.

Mais tous le monde à bien le droit d’essayer de croûter.

Le plus inquiétant est ailleurs :

"des mesures de fond, portées non seulement par nos organisations mais aussi par des autorités telles que le Défenseur des droits ou la Commission nationale consultative pour les droits de l’Homme, doivent être mises en débat et adoptées. »

Ces gens veulent de plus en plus décider entre militants associatifs rémunérés, syndicalistes professionnels, administrations et institutionnels désignés.

Eh les gars ! Ou sont le peuple et la démocratie dans tous cela ? C’est toujours votre vielle histoire de ils sont trop cons pour se passer de nous, l’avant garde du prolétariat ? « Ce sont des peuples populistes populaires du genre bac moins 4 et sans dents et il vaut mieux que nous décidions à leur place » ?

Je ne me lasserai pas de le répéter, cela fait 20 ans que nous avons 80% d’une classe d’âge au bac et les 2à% restant pas loin derrière. Aujourd’hui, personne, même le SM, ne peut se contenter de traiter les gens de cons pour éviter de leur demander leur avis sur des sujets les concernant.

Il va falloir comprendre cela fissa si vous ne voulez pas être définitivement mort politiquement. Aujourd’hui, aucune « élite » autoproclamée ne peut plus avoir raison contre le peuple.


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