Hervé Hum Hervé Hum 13 octobre 2015 16:14

@Spartacus

« Et l’avenir des monnaies privées est plus interessante pour les pauvres que les riches. »

Vous inversez la cause et la conséquence, mais c’est votre habitude ou technique.

Si les pauvres se tournent vers ces sous-monnaies, c’est parce qu’ils n’ont pas accès à l’autre ($). Mais si vous mettez ces sous-monnaies en concurrence avec l’autre, elles s’effondrent.

Pour ce qui est des minutes téléphoniques, vous dites n’importe quoi, car je n’imagine pas que les opérateurs téléphoniques se fassent payer en minute téléphonique ou avec des oeufs. Autrement dit, ces minutes sont d’abord acheté via de la monnaie d’état. Ils déposent leur argent sur leur compte téléphonique, mais la monnaie reste celle du pays.

La monnaie est la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui, tous ces exemples se fondent sur cette définition. Sauf les miles et les points du supermarché mais ce ne sont pas des monnaies, ce sont des ristournes ou remises sous formes de points, accordés sur le volume, lié à un produit ou une marque. Ce n’est pas de la monnaie d’échange, mais de fidélité. Vous mélangez juste la chèvre et le chou, mais c’est votre habitude ou technique.

le bitcoin est une superbe escroquerie, mais c’est la règle question monnaie !

Les monnaies locales sont plus vraies que les monnaies nationales ou internationales parce qu’elles fonctionnent sur le principe du crédit, alors que les grandes monnaies fonctionnent sur le principe de l’épargne et de l’intérêt, mais en aucun cas elle ne peuvent grossir au delà de leur dimension locale.

Ces monnaies entretiennent la pauvreté en la rendant plus supportable en permettant une dynamique locale, mais en aucun cas permettre l’enrichissement, pour cela, il faut passer par les monnaies internationales.


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