@oncle archibald
- Le « minimum vital » est une notion qui a beaucoup évoluée depuis nos origines. Et elle évoluera encore. Au point que multiplié par le nombre de ceux qui y prétendent, toutes les ressources de la planète finiront inéluctablement par ne plus y suffire.
- Un Chrétien pourrait-il
être autre qu’optimiste ? Ce serait un Chrétien sans foi. Mais
sans vouloir à mon tour vous offenser, je le crois surtout vaniteux,
pour se croire digne de l’attention particulière de celui qu’il
croit être son créateur. Il n’est, selon moi, qu’une poussière
d’étoile, comme tout autre objet peuplant l’univers
- Contrairement à ce que
vous en dites, je ne vois pas « juste le nombre ». Il se
trouve que les statistiques me semblent utiles, et je vois l’évolution
de ce nombre, en relation avec son environnement.
- En ce sens le "long terme" de notre planète et de ses habitants ne se situe pas à une ou quelques décennies, ni même siècles, mais à des millénaires. C’est en 2 millénaires que la population humaine est passée de 250 millions à 7 milliards d’individus (et c’est dans moins d’un siècle qu’elle en comptera plus de 11, si elle va jusque là).
- En quoi mon point de vue
est-il égoïste ? Alors que la prise de conscience qui me
paraît nécessaire au futur de l’humanité ne pourra porter ses
fruits (par la dénatalité) que bien après que j’ai disparu, et
avec moi tous ceux qui pensent comme moi.
- Je crois tout comme vous au
génie humain, et qu’il n’a pas fini d’étonner les générations à
venir, comme il a étonné celles passées, mais j’observe
simplement la manière dont il agit sur ceux qui en bénéficient. Et
je ne crois pas que la cupidité soit le fait d’une minorité. Elle
est atavique, enfouie en chacun d’entre nous, liée à notre
condition du moment. Il n’est de pire riche qu’un nouveau.
La nature n’a que faire de la vie et de la mort, deux phénomènes existant l’un par l’autre pour tout ce qui existe. La vie n’est ni belle ni « moche » ; elle est, tout simplement. À nous d’en faire un moment plus ou moins heureux ; je pense que moins nombreux, nos descendants le seraient davantage et pour plus longtemps.
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