Claude Courty Claudec 14 janvier 2016 20:58

@oncle archibald

- Le « minimum vital » est une notion qui a beaucoup évoluée depuis nos origines. Et elle évoluera encore. Au point que multiplié par le nombre de ceux qui y prétendent, toutes les ressources de la planète finiront inéluctablement par ne plus y suffire.

- Un Chrétien pourrait-il être autre qu’optimiste ? Ce serait un Chrétien sans foi. Mais sans vouloir à mon tour vous offenser, je le crois surtout vaniteux, pour se croire digne de l’attention particulière de celui qu’il croit être son créateur. Il n’est, selon moi, qu’une poussière d’étoile, comme tout autre objet peuplant l’univers

- Contrairement à ce que vous en dites, je ne vois pas « juste le nombre ». Il se trouve que les statistiques me semblent utiles, et je vois l’évolution de ce nombre, en relation avec son environnement.

- En ce sens le "long terme" de notre planète et de ses habitants ne se situe pas à une ou quelques décennies, ni même siècles, mais à des millénaires. C’est en 2 millénaires que la population humaine est passée de 250 millions à 7 milliards d’individus (et c’est dans moins d’un siècle qu’elle en comptera plus de 11, si elle va jusque là).

- En quoi mon point de vue est-il égoïste ? Alors que la prise de conscience qui me paraît nécessaire au futur de l’humanité ne pourra porter ses fruits (par la dénatalité) que bien après que j’ai disparu, et avec moi tous ceux qui pensent comme moi.

- Je crois tout comme vous au génie humain, et qu’il n’a pas fini d’étonner les générations à venir, comme il a étonné celles passées, mais j’observe simplement la manière dont il agit sur ceux qui en bénéficient. Et je ne crois pas que la cupidité soit le fait d’une minorité. Elle est atavique, enfouie en chacun d’entre nous, liée à notre condition du moment. Il n’est de pire riche qu’un nouveau.


La nature n’a que faire de la vie et de la mort, deux phénomènes existant l’un par l’autre pour tout ce qui existe. La vie n’est ni belle ni « moche » ; elle est, tout simplement. À nous d’en faire un moment plus ou moins heureux ; je pense que moins nombreux, nos descendants le seraient davantage et pour plus longtemps.


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