Hervé Hum Hervé Hum 18 février 2016 16:18

@abcd

Ce que montre l’exemple de l’URSS, c’est qu’on ne peut supprimer la propriété sans lui trouver un substitut au moins égal en valeur.

Or, la seule valeur qui soit supérieure à la propriété, c’est la responsabilité.

La force du capitalisme avec la propriété de l’environnement économique, c’est qu’elle s’appuie sur l’intérêt des uns à exploiter les autres pour en tirer profit. Les dirigeants de l’’URSS, en supprimant la propriété particulières, ont juste oublié de transférer l’intérêt du propriétaire vers le salarié, donc, de transférer le profit vers le salarié.

Qu’on soit en économie capitaliste ou communiste, i y a une chose qui ne change pas, c’est le principe du mérite pour répartir les profits réalisés par les gains de productivités. Sachant que la majorité des humains, grégaires et peu entreprenants de nature, sont surtout motivé par l’intérêt qu’ils trouvent à faire ce qu’on leur commande.

Or, le système soviétique réservait les profits aux seuls apparatchiks, démotivant tous les autres. Et de fait, il ne s’agissait pas d’un système communiste, mais capitaliste, celui de la technocratie des dirigeants de l’appareil d’état.

Le capitalisme use de la technocratie de l’appareil d’état, mais au service des propriétaires de l’environnement économique et non des seuls apparatchiks de l’appareil d’état. La différence est là, cette classe dirigeante de l’économie à son profit ne sont pas des technocrates soucieux de leur poste, mais des entrepreneurs, soucieux de leur profit et imposant leur volonté aux dirigeants de l’appareil d’état.

Enfin, Marx n’a pas modélisée ce que devait être une économie communiste, mais a uniquement dénoncé le système capitaliste. Résultat, ceux qui ont tenté de définir le système communiste en prenant Marx comme référence, on simplement réagit au capitalisme par opposition à celui ci. Or, le communisme ne peut pas se définir par simple opposition au capitalisme, mais sur la base de ses propres principes.Et ce principe ne peut être que la responsabilité en lieu et place de la propriété, en aucune manière supprimer le propriétaire pour y mettre un technocrate. Car au droit exclusif du propriétaire, on passe au devoir tout aussi exclusif du technocrate, sans passer par la case responsabilité, qui demande l’équilibre entre droits et devoirs et non le maintien du déséquilibre par inversion de la relation.

L’équilibre ne peut être trouvé que par celui entre droits et devoirs où nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Car tout déséquilibre entraine, de facto, l’iniquité et l’injustice systémique.


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