Jean Pierre 28 mars 2016 19:53

@tf1Groupie
Ford (vous savez, ce marxiste notoire) notait que le développement des ses industries passerait par la rationalisation de la production, mais aussi par l’augmentation des salaires de ses propres salariés : mes salariés achèteront un jour les voitures qu’ils fabriquent. Il avait compris que les salariés sont au deux bouts de la chaîne, à la fois producteurs et consommateurs. Le capitalisme a quitté cette logique en faisant fabriquer à un endroit de la planète et en vendant à un autre. Mais si le Fordisme à réussi et a tenu des décennies, je ne donne pas cher du système actuel tant il génère de déséquilibres. L’économie mondiale stagne déjà par manque de demande. La pression sur les salaires (course généralisé à la compétitivité) aggrave la situation.


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