njama njama 6 mai 2016 19:01

Bonjour Alinea

Avec l’Europe, la pensée politique patriotique s’est complétement effilochée, et tout a été fait pour ça. Une pensée nationaliste, et même nationale, c’est l’ennemi de l’État fédéral qu’est l’Union Européenne.
 
Se dire, sommes-nous traîtres ? c’est déjà poser l’éventualité d’être culpabilisé, et/ou de se culpabiliser. Peut-être que dans d’autres circonstances, la question mériterait d’être soulevée, mais dans celles actuelles, je réponds catégoriquement NON.
Pourquoi me diras-tu, je devine ...
Le « 29 mai 2005 » (cette date anniversaire approche smiley ... ) les français avaient dit « NON » au référendum ... et par des contorsions juridiques, par une trahison républicaine sous la présidence de N. Sarkozy désavouant le peuple, la Constitution, et le scrutin électoral, par le Congrès de Versailles la France ratifie le Traité de Lisbonne le 14 février 2008, et l’adhésion à l’UE.
Quelques mois plus tard, par la même sacristie, l’Assemblée nationale, qui représente le peuple se voit par la trahison de la plupart de nos élus, déposséder d’une de ses prérogatives fondamentales :

Réforme de la Constitution ...
Les parlementaires et les sénateurs réunis en congrès le 21 juillet 2008 par Nicolas Sarkozy pour voter la réforme de la constitution en ont encore fait l’éclatante démonstration. Jugeant inopportun de déranger avec un référendum des Français trop occupés à polluer les plages du Midi, ces messieurs de l’UMP et leurs vassaux ont revu entre eux les règles du jeu, notamment en ce qui concerne l’intervention des forces armées (donc la guerre). A cet égard, leur principal fait d’arme a été de remplacer l’article suivant :

Art. 35. - La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement [1].

Par celui-ci :

Art. 35 : Le gouvernement « informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger » dans les « trois jours après le début de l’intervention ». « Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. »

Autrement dit, grâce à la réforme de la constitution, le gouvernement peut décider unilatéralement d’entrer en guerre et mettre le Parlement devant le fait accompli…
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Référendum européen : dix ans après, les Français rediraient NON
(source Le Figaro.fr 28/05/2015 ) - Selon notre sondage Ifop pour Le Figaro, 62 % des Français voteraient « non » si la question leur était posée aujourd’hui, soit sept points de plus qu’en 2005.

Pour chaque interventions militaires à l’étranger, OPEX, (Afghanistan, Libye, Syrie, Irak, Côte d’Ivoire, Mali, ...) le gouvernement essaie d’obtenir un peu d’adhésion populaire à sa politique étrangère belliciste, dans ses discours, par les médias complices de ses crimes, sous l’égide fallacieux d’une Union sacrée ou d’une Unité nationale, alors qu’il se moque pertinemment de ce que nous pensons et qu’on s’aperçoit qu’il ne mène ses opérations que pour des objectifs de domination colonialiste.

 


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