SouperCoupain 17 juin 2016 10:33

Arrêtons 5 minutes de glorifier défensivement nos institutions et considérons l’organisation du Baccalauréat sur un plan psychologique :


Qu’il s’agisse d’un test psychométrique ou d’un contrôle de connaissances, il est nécessaire de s’interroger validité d’une évaluation :
 « Ces épreuves mesurent-elles bien le niveau de connaissances et l’investissement des candidats ? »

Admettons qu’au cours de son année de Terminal un élève ait étudié 10 grands thèmes d’Histoire. Cependant l’épreuve du Baccalauréat est organisée de telle sorte que l’élève n’aura à choisir qu’entre 2 thèmes parmi les 10 étudiés au cours de l’année.

Ainsi un élève qui aura étudié de manière exhaustive tous les thèmes d’Histoire mais pas ceux de l’épreuve obtiendra une note faible en Histoire. Sa note signera un faible niveau de connaissances et d’investissement du candidat alors que ses connaissances en Histoire auront été supérieures à ce qui était attendu de lui.

Inversement un élève qui aura misé sur le facteur chance en étudiant exhaustivement que 3 thèmes dont celui de l’épreuve obtiendra une excellente note à son épreuve d’Histoire rapportant un investissement et un niveau de connaissances supérieurs aux attentes du l’Education Nationale.

Une épreuve d’Histoire avec de bonnes qualités métriques traiterait l’ensemble des thèmes vus au cours de l’année de Terminal. Cependant cela rendrait le Baccalauréat trop difficile ou trop simple à obtenir et ne permettrait pas d’évaluer les compétences de compréhension, d’argumentation et de synthèse du candidat.

Voilà pourquoi l’obtention du Baccalauréat devrait se faire en contrôle continu et non en contrôle terminal.

Ce n’est pas une question de valeurs, de progrès ou de gauchisme...mais de réalité scientifique.

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