Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 1er juillet 2016 19:32

@bartneski
Vous y êtes presque ...
Le plein emploi ne reviendra plus car il a des causes mondiales et beaucoup plus depuis que les frontières n’existent plus pour les marchandises. Le gâteau mondial augmente naturellement par accroissement naturel de population mais ce n’est que 3 ou 4% par an. Cette croissance est à partager avec un plus grand nombre en proportions inégales (Inde, Chine, etc ...). En Europe ceci se traduit par une décroissance si vous tenez compte de l’accroissement de population, ajoutez les délocalisations et le travail devient rare. 1% en France avec 0.5% de population en plus, ce n’est pas de la croissance.
Un autre indice est que chaque président qui a pris ses fonctions depuis Pompidou est parti avec plus de chômeurs que le jour de son arrivée. Vous pouvez donc en déduire de la qualité de toutes les mesures destinées à baisser le chômage. Sur le long terme, 10 ans en moyenne glissante, le chômage est toujours, toujours en augmentation.
A très long terme, c’est fortement pessimiste tant que de tels écarts salariaux existeront sur la planète et on est très loin d’une moyenne uniforme.
Il reste donc à assurer le plus efficacement cette décroissance inévitable. La dénatalité mondiale est une solution nécessaire mais peu réclamée. Elle résout beaucoup de choses mais n’est même pas prise en compte au niveau d’une COP21 pourtant elle une composante au niveau écologique.
En ce qui concerne notre petite France, il faut évidemment admettre et calculer le coût réel du chômage qui n’est pas que allocation pôle emploi. Derrière il y a les conséquences santé, éducation, incivilité, logement, etc ... Le coût réel du chômage est beaucoup plus élevé que le budget pôle emploi. Que peut on donc faire de plus efficient. N’y a t’il pas un moyen plus rentable de dépenser un euro. Bien sûr que oui mais il faut accepter le constat pas très électoral et gérer autrement, fortement autrement et sur un axe à long terme.
Oui remettre dans l’emploi un grand nombre de chômeurs permet de moins faire peser sur les travailleurs et employeurs actuels, et le tout amorce un cercle vertueux. Un mouvement d’inertie qui tire vers le bas exige une grande force pour le stopper et encore une autre pour l’inverser. Un mouvement qui tire vers le haut s’entretient en partie de lui même.
Au départ vous n’avez donc que des solutions artificielles puisque votre but est de casser un mouvement négatif mais artificiel ne veut pas dire inutile. Du moment que l’artificiel est efficient, apporte un vrai plus, tout est bon.
Des exemples, il y en a plein. Ceci peut aller à de l’éducation supplémentaire à l’accueil de touristes en passant par des emplois aidés d’une manière ou une autre (attention, je ne dis pas au rabais à 1 euro de l’heure. Pour moi, une heure se paye au minimum au smic).
On paye comment ? tout ou en partie avec ce que vous ne mettez pas réellement dans un chômeur (allocation emploi, allocation logement, cmu, exonération, aides communales, sociales, tarifs spéciaux, etc ...). Tout dépend où ?
Ne trouvez vous pas bizarre de faire cotiser à près de 10%, une entreprise de 100 personnes pour payer du chômage plutôt que de l’exonérer si elle prend 10 travailleurs de plus ? Le résultat ne serait pas un partage du travail ?
Pourquoi une entreprise à main d’œuvre n’a pas un avantage sur ses impôts par rapport à une entreprise à moindre main d’œuvre mais bénéfice égal ?
Des solutions, j’en ai beaucoup lu mais elles ne sortaient jamais de la bouche des 577 machins planqués dans leurs droits. Pour les curieux, voici les miennes, 10/15 minutes de lecture. L’idée maitresse est d’admettre et de réagir donc autrement.
Je ne suis ni Medef, juste patron de moi même, ni engagé dans un parti et plutôt centriste pour du social (car le 1e inégalité est à la naissance) et une liberté d’entreprendre régulée et non débridée.


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