hommelibre
20 octobre 2016 07:43
Faire passer cette anecdote pour de la culture du viol, c’est comme prendre la boîte d’un album de Trenet, tiens : Douce France, et mettre dedans une galette de AC/DC. Faut pas déconner.
TPMP est l’émission défouloir du moment, un peu comme Coucou à une époque.
Le sexe est omniprésent, et les chroniqueurs sont poussés au dérapage, y compris à dévoiler des choses extrêmement intimes. Ils sont payés pour.
Culture du viol ? Faut être marbré pour y voir cela. C’est jeu et spectacle où tout le monde tire son épingle. La demoiselle est maintenant une vedette des réseaux sociaux, ce qu’elle souhaitait semble-t-il. Lui a tenu le rôle pour lequel ils est payé. On a une petite transgression en direct. La transgression est courante, non, à notre époque, et depuis quelques décennies ? Il fait savoir mesurer les choses, leur réelle importance, sans idéologie. D’ailleurs, pour ceux et celles qui chipotent et veulent absolument une agression sexiste, Maire a respecté le refus de la jeune femme pour une bise sur la bouche...
Les garçons cherchent les filles, qui se dérobent ou pas. L’habillement de la jeune femme est fait pour attirer le désir, pas pour aller à un entretien d’embauche... À moins qu’on nous prenne définitivement pour des cons ? Les filles aussi parfois cherchent. C’est comme ça. Les gens se touchent, osent. Les filles trient. C’est vieux comme le monde. Cette anecdote montre la pudibonderie où nous sommes retombés, à cause du féminisme en particulier.
D’ailleurs la notion même de culture du viol est une invention. Cela n’existe pas. Ce n’est pas parce qu’il y a 0,00... % d’hommes qui commettent des viols que cela justifierait d’en faire une une réalité.
Parler de culture du viol c’est assimiler tous les mecs à quelques cas et sociopathes. Cette notion est une invention féministe pour dénigrer et contrôler un peu plus les comportements masculins. Et pour faire vivre des assoc sur les subventions publiques.
J’ai encore regardé quelques parties de l’émission dans les jours qui ont suivi, pour y découvrir d’éventuels changements de ton. Eh bien hier soir mercredi, après 20h30, une séquence nommée Les 4/3 passe en revue les détails croustillants de la semaine. Dans une brève il est question d’un chroniqueur, Matthieu Delormeau. Selon la chroniqueuse Enora Malagré, Matthieu bandait à un moment pendant l’émission. Et pour le vérifier elle va d’emblée mettre sa main sur les couilles et la bite du monsieur (à travers le pantalon). Sous l’oeil des caméras. (Je n’ai pas trouvé d’extrait court sur YT). Et sans lui demander son avis, bien sûr. Alors ? Agression sexuelle ? Culture féminine du viol ? Malagré est-elle une prédatrice qu’il faut emprisonner ?
Pfff... Un truc de gamins, c’est tout. Il faut garder la tête en place. On a ici la fabrication en direct d’une victime.
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