alinea alinea 7 novembre 2016 19:25

Il y a le rapport parents/enfants ; il y a longtemps que je rêve d’un grand analyste transactionnel qui nous guérirait de notre infantilisme.
Les gens ont beau être adultes dans leur fonctionnement quotidien, se cache en eux une nostalgie ou un désir jamais assouvi de protection. Combien de millions sont-ils à attendre la recette du bonheur dans le magazine du coin ?
Mélenchon s’adresse à l’intelligence de gens libres, ou en chemin de l’être ; or c’est une minorité.
Le père, aussi médiocre ou nuisible soit-il, reste le père ; on s’en accommode, on fait sa vie avec cette réalité-là. Aussi, donner le choix du père, c’est donner la désécurisation. Alors, on joue le jeu, mais on prend le père qu’on nous vend comme le meilleur, puisque, enfant, nous n’avons pas idée du père idéal !
Mélenchon n’est pas un père, il est un copain, qui veut bien prendre sur ses épaules ce que nous n’avons pas envie de prendre ; ce n’est pas un hasard s’il insiste : n’acclamez pas mon nom, nous avons besoin de tout le monde, chaque jour, partout...
Mélenchon ne sera pas élu parce qu’il n’y a pas encore assez d’hommes libres, de femmes libres, qui comprennent et veulent « en être », participant de leur destin, acteurs du commun, de la chose publique.


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