@Jeussey de Sourcesûre
Après l’indépendance, l’Algérie avait proposé des mots
forgés à partir de l’Arabe littéraire pour désigner les innovations
techniques et remplacer « téléfsionne » par un mot arabe signifiant
« image qui vient de loin ». Il suffit d’entendre une conversation dans
n’importe quel café algérien pour se rendre compte que ça n’a pas
marché.
Il y a là une grosse différence entre le Maghreb et le Mashrek . En orient les néologismes arabes ’purs’ sont utilisés systématiquement ( سَيّارة-siara-automobile, طائر- tiara-avion) les équivalents français (autombilet, aviion) sont ignorés. Il y a des raisons à cela, en premier une empreinte culturelle française (Liban Syrie) beaucoup moins forte et surtout le fait que ces pays étaient en grande partie lettrés en arabe avant le mandat. En Afrique du Nord les lettrés arabes étaient une très petite minorité avant la conquête, de sorte que beaucoup d’algériens ont appris à lire et à écrire en français avant de le faire en arabe.
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