Bracam Bracam 5 décembre 2016 03:00

@olivier cabanel

J’aimerais rajouter un élément à l’article de Challenges de 2014, puisqu’ils évoquent cette dépense obligatoire... La couverture maladie en Suisse est effectivement à charge de chaque personne, charge qui augmente chaque année de plusieurs % . Pour 2017, vertu de la statistique fédérale, l’augmentation serait en moyenne fédérale de 6,5 % ! En ce qui me concerne, elle est de 17% dans la caisse d’assurance où je me trouve. Ensuite de quoi, il est tout simplement impossible, dans certains cantons de Suisse, de s’assurer comme adulte contre le risque maladie (prestations bien moins étendues qu’en France) pour moins de 240 € en 2017. On compte des milliers de tarifs dans le pays pour une couverture légale identique, et donc des disparités de primes considérables entre les cantons, comme si un infarctus était moins coûteux dans le canton d’Uri qu’à Genève par exemple.

Mais mieux, s’il faut consacrer au moins 240 €/mois dans le canton de Vaud, hors couverture complémentaire dont le tarif libre est lié à l’état de santé et l’âge, c’est assortis d’une franchise qui reste à charge de l’assuré à hauteur de 2300 €/an, à quoi il faut rajouter, le cas échéant, une quote-part sur la dépense de santé qui peut atteindre au maximum 640 €/an. Si l’on choisit une franchise de 270 €/an, la prime maladie s’élève à 390 €/mois (même quote-part), assortie de conditions d’accès aux médecins rigoureuses et complexes. Evidemment, l’Etat doit se substituer à nombre de personnes indigentes dont il doit payer les primes maladies, qui n’ont simplement pas les moyens d’existence suffisants ; elles sont nombreuses en Suisse.

Ceci pour dire qu’un lien ne sert pas de preuve absolue, quand bien même l’article cité semble pertinent (et dépassé). Et la statistique serait une forme raffinée du mensonge, involontaire ou assumé, que je n’en serais pas étonné.

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