Ben Schott 2 décembre 2016 08:18

 
Ce qui serait vraiment digne, ce serait qu’il renonce à ses indemnités d’ancien président de la République, eu égard aux résultats de son mandat.
 
Il va encore continuer à nous coûter cher :
 
« [...] chaque « ex » a le droit de toucher 65 000 euros brut de « dotation » par an, à laquelle on ajoute une éventuelle indemnité de membre du Conseil constitutionnel de 14 400 euros brut mensuels. Ces émoluments ne sont soumis à aucune condition d’âge, ni au nombre de mandats. Ils sont cumulables avec d’autres pensions ou salaires. [...]

Mais ça ne s’arrête pas là. En 1985, les « ex » ont le droit à une petite rallonge. Après une « décision » signée par Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand, l’Etat met à la disposition des anciens présidents un bureau « meublé » et « équipé ». Valéry Giscard d’Estaing s’est installé boulevard Saint-Germain, Jacques Chirac a choisi la rue de Lille. Et Nicolas Sarkozy, dans un 700 m², rue Miromesnil. La grande vie à grand frais.

On récapitule : les anciens présidents ont le droit à une « dotation », un appartement « meublé » et… une voiture de fonction avec deux chauffeurs, deux fonctionnaires de police chargés d’assurer leur protection. L’ancien président veut se déplacer en « transport en commun »  ? Pas de problème, il bénéficie d’une carte illimitée pour voyager en classe affaires sur les réseaux SNCF et Air France. Et à l’étranger, il est accueilli par l’ambassadeur de France, chargé d’assurer son hébergement. Donc, si on sort la calculette, ça fait beaucoup de liasses. »


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