Jean Pierre 6 décembre 2016 19:19

@Spartacus
Si Pigasse, Pinault, Hollande, Bolloré, Bouygues et Hidalgo sont de gauche, je suis le Pape...

Pigase, Bergé, Bouygues Dassaut, Niels, Lagardère, Bolloré, et une petite poignée de propriétaires de groupes industriels et financiers sont aussi propriétaires de l’essentiel des médias. Qu’ils se disent de droite ou de gauche ne change rien, ni à la réalité de leur position sociale, ni à leur vision de la société, ni à leur priorité qui est de servir d’abord leur propres intérêts financiers d’actionnaires, y compris via leurs médias.

Les subventions à la presse sont allouées en fonction du coût d’envoi. Ceux qui ont le plus de pages de pub sont les plus lourds et sont donc les plus subventionnés. Les plus subventionnés sont donc ceux qui sont les plus dépendants (via la pub) des groupes industriels et financiers. La menace de sucrer les budgets de pub est très efficace pour faire taire les médias (voit l’affaire VW). L’argent public des subventions à la presse est donc surtout au service des intérêts des plus riches.
 
Le média que vous citez le plus (Contrepoints) vit de pub donc est dépendant de ceux qui ont l’argent. J’y voyais récemment une pub pour une assurance santé privée. La privatisation de la santé étant un des chevaux de bataille du discours néo-libéral, cet exemple montre comment la boucle est bouclée entre des idées qui se prétendent ’libérales« (qui relèveraient donc du domaine politique ou philosophique) et des intérêts qui ne sont, eux, que financiers. Le fait que la finance possède, contrôle et influence les médias conduit à ce que les idées libérales soient entièrement dévoyées au service de l’argent.

A vous lire il semblerait qu’il y aurait une première sélection à l’entrée des école de journalisme pour essayer de ne prendre que des  »gauchistes« endoctrinés par une littérature qui dans votre esprit ne peut être que socialiste ( visiblement vous n’avez aucune culture littéraire). Puis une deuxième sélection lors de l’embauche de ces journalistes par les médias. Ces deux sélections aboutiraient (selon vous) à »95 % de journalistes gauchistes" embauchés librement par des actionnaires de groupes industriels et financiers propriétaires de médias. Vous n’avez pas, parfois, le sentiment d’être en plein délire ?
Fillon n’est pas encore président. Jusqu’aux élections il va être soutenu par les médias détenus par les groupes industriels et financiers. S’il est élu, il leur devra beaucoup. Et n’ayons aucun doute, il leur rendra beaucoup.
 

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