@Pierre
« Il n’y aura pas de partition de la Syrie »
" (...) Mais Bachar el-Assad comprend quelque chose que les analystes
occidentaux, les journalistes et les hommes politiques n’arrivent pas à
saisir. Les alliés de la Syrie dans cette guerre – l’Iran, le Hezbollah,
l’Irak, la Russie, la Chine – n’ont maintenu que deux lignes rouges
tout au long du conflit :
- la première est que Bachar el-Assad ne peut être destitué que par une élection nationale, par une majorité de Syriens.
- La seconde est l’intégrité de la Syrie.
Leur logique est simple. Le changement de régime, le retraçage des frontières, les combats de mercenaires par procuration, diviser pour régner… les vieux trucs de l’hégémonie occidentale devaient cesser d’être utilisés en Syrie. Sinon, ils trouveraient à qui répondre à Moscou, Pékin et Téhéran.
En bref, un nouvel ordre mondial devrait apparaître sur les cendres
du conflit syrien et pour cela, les alliés devront soigneusement
contrecarrer les objectifs de l’OTAN et du Conseil de coopération du
Golfe et maintenir à tout prix l’intégrité territoriale et la
souveraineté de l’Etat syrien.(...)
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