Victor 5 janvier 2017 16:46

@manu
Le stoïcisme/boudhisme demande :
- se détacher de la fatalité (aime la fatalité, profite de la vie utilement intelligement ds la souffrance inévitable contingente, comme le bouddhiste dira, « juste avant de mourir du cancer il lécha une goutte de miel tombée d’une abeille »)
- se détacher de l’avenir (rien espérer ...)
- se détacher du passé (pas de nostalgie)
- se détacher des individus (le moine bouddhiste n’a pas de famille) source de souffrance et sentiments
 
Mais contrairement au bouddhisme, le stoïcisme repose sa morale sur la Raison imposée par le cosmique (le logos du Cosmos) Le Dieu (Olympe) est déjà séparé de la matière (Titans, Gaïa, Ouranos). L’Occident est déjà dans une logique scientiste, un « anthropomorphisme » extériorisé, qui vire au Dieu unique (le Créateur séparé sur un nuage), puis au Dieu raisonnable par l’Amour chrétien déjà une dialectique, qui virera à la Raison pure humaine des Lumières qd le Dieu chrétien est sécularisé ; puis au vide actuel de la gogoche (plus de Vérité).
 
Le stoïcisme est en qq sorte déjà une religion (un Dieu séparé impose d’avoir un Esprit logique étudier le Cosmos), pas le boudhisme qui et qu’une morale individuelle introspective, une purification seulement (il y a une description marrante sur le Dieu-Monde (ds le Veda je crois) qui fait une connerie et se disperse dans toutes les âmes humaines, disparaissant, et les âmes essaient alors de le refusionner en essayant de sortir des cycles infernaux de la réincarnation, car sans se purifier elle ne refusionnent pas)
 
La séparation homme/Monde c’est ce qui distingue le boudhisme/pré-animisme des religions (le premier Dieu est Mana, la force immanente cachée inénarrable dans le Monde matériel (elle est la peur du non connu), pas encore distingués en dieux animaux-choses séparés de l’animisme qui commence à essentialiser/distinguer/appréhender les inconnus.


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