Tant que le contrat est bon pour les deux parties, et que l’homme apporte autant qu’il retire, en alliance avec le terrain, on ne peut que se féliciter du deal, cela autant au niveau culture, horticulture, ou en matière d’élevage....Mais quand arrive une forme de gestion intensive, s’attaquant au vivant, à ses principes les plus fondamentaux, « voulant faire de la place » se soldant par la conception qu’une espèce naturelle est un ennemi à faire disparaître ; ou dans ses conséquences par la disparition des abeilles, le seuil est franchi, nous entrons dans l’enfer, dans le domaine de la prédation et de la mort...

La disparition des espèces animales a commencé sérieusement avec la colonisation...Des animaux ont très rapidement disparu, comme ce pauvre Dodo, gros oiseau de l’ile Morice qui faisait trop confiance à l’homme, ce ballot. Tous les jours une espèce au moins est rayée de la carte. Les plus malins, les plus tenaces, comme le loup, doivent face à la technologie et aux fusils à visée infrarouge se débrouiller avec leur progéniture pour survivre.

 Il y a un courant de sympathie envers cet animal qui se développe, et qui n’est pas que le fait de « bobos » rêveurs et naïfs. Chacun a compris inconsciemment que cet animal incarne notre ténacité à survivre, envers et contre tout....Car malheureusement l’homme n’est pas un loup pour l’homme. Cet animal, loin des clichés liés au passé est un animal grégaire, poussant très loin la culture communautaire, capable de s’adapter sous beaucoup de latitudes. D’où hostilités évidentes de ceux qui entendent exploiter, de plus en plus intensivement, sans supporter les contraintes du milieu !