J’ai donc mis en route l’enregistrement et au bout de deux heures, j’ai commencé à regarder et écouter les deux candidats qui m’intéressaient : Marine Le Pen, et le conspirationniste Asselineau, qui voit la Ci Eye É partout. 

Outre l’université du Djihad, j’ai bien aimé l’accrochage avec Mélenchon sur les crèches, parce qu’à ce moment-là, le pitbull a eu 80 % des téléspectateurs contre lui.

S’agissant d’Asselineau, dont les fans et groupies sévissent ici avec un acharnement digne d’une meilleure cause, je le tiens pour politiquement nul, conférencier et non pas tribun, inepte du double point de vue stratégique et tactique. 

J’aurais tout aussi bien pu attendre de connaître les résultats du sondage à chaud de fin d’émission : 3 % des téléspectateurs l’ont trouvé convaincant. Je le voyais dans ces eaux-là. Et je serais étonné que, ce soir, dans le Rolling 2017 de l’Ifop, il dépasse la barre - symbolique  - du 1 %