Marignan Marignan 14 avril 2017 15:02

A l’auteur.


Je partage l’idée qu’ajouter républicaine à école est superflu. L’école doit être un lieu d’instruction et non pas un lieu d’éducation (tâche dévolue aux parents et à l’entourage social). L’enseignement pour tous à exister (dans chaque paroisse et dans chaque ville -non, nos aïeux avant les républiques n’étaient pas des illettrés) avant les républiques modernes des XVIIIème, XIXème et XXème siècles en produisant les meilleurs auteurs et penseurs français (et de langue française) devenus aujourd’hui nos classiques (ceux qui sont de moins en moins enseignés dans les écoles républicaines du XXIème siècle d’ailleurs et remplacés par ... rien). Les républiques successives, à coup de réformes (réforme = mis en oeuvre de la philosophie libérale anglo-saxonne) ont instrumentalisé l’école en vue de servir des buts autres que ceux de l’instruction pour elle même. L’instruction dont les vertus attendues sont l’acquisition de savoirs, de techniques et de méthodes de raisonnement, en devenant éducation nationale sert aujourd’hui un projet social (l’école républicaine est l’instrument de la reproduction social des élites républicaines par excellence -filières sélectives, classes préparatoires, concours) et politique (remplacer le savoir par le vivre ensemble, terme dénué de sens, mais pas d’arrière pensées, en vogue chez les idéologues républicains) qui est de désinstruire les populations (suppression des enseignements classiques, dilution des matières fondamentales -math, français- dans des programmes récréatifs, ...) pour mieux les soumettre.

Par ailleurs, opposer à la critique du terme républicaine apposé à école, l’idée d’une école religieuse, c’est justement reconnaître la religiosité de l’école républicaine. Or c’est d’une école, tout court, dont notre nation a besoin pour bâtir son avenir, ni de religion républicaine, ni d’une autre.


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