microf 25 avril 2017 21:16

@baleti
Bien d´avoir visionné la vidéo, les propositions faites sont facilement applicables, il suffit d´avoir la volonté, un exemple de volonté, le Brésil.

J´ai été au Brésil il ya quelques années passer quelques mois pour comprendre comment ils sont arrivés á faire de ce pays, le deuxième pays agricole, place jusque lá tenue par l´UE. qui aujourd´hui se retrouve á la troisième place.
A TOLEDO dans l´État du PARANA oú se trouve la plus grande Coopérative Agricole du Brésil, la COOPAVEL, j´ai rencontré les Responsables qui m´ont raconté l´histoire du développement de l´agriculture du Brésil.
Jusqu´en 1974, en dehors de quelques grands producteurs, la majorité des agriculteurs Brésiliens cultivaient encore avec la traction animale.
Alors un groupe de 14 petits agriculteurs s´est mis ensemble pour former une Coopérative afin de mieux produire, transformer et distribuer, et au fur et á mesure se joignaient d´autres personnes, pour donner ce qui existe aujourd´hui á savoir une agriculture ultra moderne.
Les premières années ont été très difficiles, manque d´argent, manque d´expériences, blocages de toutes sortes, mais ils ont tenu et cela a marché.
A la question de savoir si l´État les a aidé, ils m´ont répondu que NON, au contraire, l´État cherchait tout le temps á entraver leur travail, tout ce succès a été obtenu grâce aux capitaux privés.
 J´ai visité une ferme de production de porcs le producteur dit avoir été ouvrier agricole dans une porcherie et élévait chez lui quelques porcs, et grâce á la Coopérative, il a commencé sa propre production avec quelques porcs, et au moment oú je visitais sa ferme, il avait 1000 porcs que j´ai compté, et lá bas, c´est une petite unité qui n´était même pas moderne.

Au fur et á mesure que ce développait l´agriculture, les investisseurs et Brésiliens et étrangers venaient, et aujourd´hui, ces petits producteurs exportent dans le monde entier et sont devenus très riches.

Alors comme vous dites, s´il ya la volonté, on y arrive.
C´est pourquoi M. Thierry Tan demande aux agriculteurs de laisser le « binome cacao et café et autres » et de s´investir dans une production et transformation du MANIOC qui est facile á produire et á transformer, cela ne demande pas une technologie très avancée, du moins, au début, en plus c´est une denrée que les Ivoiriens consomment en grande quantité, pas comme le cacao qui est exclusivement exporté.
Avec la volonté, ils peuvent commencer et au fur et á mesure qu´ils gagnent de l´argent car le marché est lá, investir dans les machines modernes.
Si les agricuteurs attendent l´aide de l´État, ils n´en auront jamais car ceux qui forment cet État, travaillent de connivence avec les groupes qui spolient les agriculteurs.


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