Tzecoatl Gandalf 12 mai 2017 13:28

@Hervé Hum


« La monnaie comme valeur d’échange des marchandises est un leurre, faire prendre une vessie pour une lanterne dans le but de dissimuler le fait que ce qui est en jeu, c’est le temps de vie des êtres, »

C’est là que j’apporte une petite précision, faisant le distinguo entre la monnaie qui permet de s’approprier des ressources naturelles, son élaboration et sa mise à disponibilité d’autrui, la monnaie-crédit, et la monnaie-travail, qui n’est effectivement que de la mise à disponibilité du temps de vie.

Concernant la responsabilité.

En termes libéraux, disposer d’une propriété, donc de la liberté d’en user ou d’en jouir implique la responsabilité. 
Le problème ne se pose pas.
Mais dans le cas du capitaliste qui en use et en jouit, puis relègue la responsabilité à autrui, c’est une autre affaire.
Tout en sachant que la frontière entre le capitaliste et le libéral est flou.

Dès que le capitaliste irresponsable exploite sa propriété en la détruisant ou en propageant des externalités négatives, on ne peut que constater que c’est la chose publique si elle n’est pas dévoyée, ou la chose associative qui rappelle le capitaliste à sa responsabilité.
Bref, la responsabilité devient collective, mais à posteriori.
La liberté d’information, ou l’obligation de publicité d’exploitation, permet d’anticiper, dans une certaine mesure.

Sinon, dès que l’on signe un contrat de travail, celui engage des devoirs, une responsabilité contractuelle.






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