franc 22 mai 2017 05:12
Un même mot en littérature peut avoir plusieurs sens et même opposés contrairement à la mathématique où le sens doit être communément unique .

Ainsi du mot libéralisme ,il ya un sens négatif et un sens positif ,et chacun y choisit son sens selon son positionnement et ses intérêts 

Le sens négatif du libéralisme le définit comme la loi de la jungle où les plus forts et les plus crapuleux et maffieux sévissent sans aucune limite et sans vergogne en écrasant éventuellement tous ceux qui les gênent dans l’accaparement du pouvoir et l’accumulation de s richesses pour la satisfaction d e leur désirs individualistes de toute sorte

Tandis que le sens positif rattache le libéralisme à son sens étymologique de la liberté ,qui est une valeur intrinsèquement bonne à condition toutefois de bien la définir ,et en cela la libéralisme économique tout autant que le libéralisme moral ou social est bon en tant que l’expression de la liberté dans l’économie et dans la société humaine pour le développement et le progrès de la société et de l’épanouissement en bonheur des individus 


A mon avis il est préférable d’employer le mot capitalisme comme Marx l’a employé à la place du mot libéralisme au sens négatif et d’autant plus pour le sens mauvais du libéralisme économique ,car à sa racine se trouve le mot capital équivalent à l’argent lequel est à l’origine et en rapport au sens négatif et à sa nature mauvaise lorsque l’argent ou le capital n’est pas ou plus considéré comme moyen mais comme fin.Le capitalisme au sens marxiste ou le libéralisme économique au mauvais sens du mot libéralisme ,est l’adoration de l’Argent pris comme fin au même titre qu’une valeur divine, nommé le Grand Capital par Marx , et donc assimilé à la divinité biblique Mammon .

Et le mot liberté ou libéral est un beau mot ,intrinsèquement positif ,il ne faut pas le galvauder et l’employer dans un sens négatif. Le libéralisme au sens naturel et positif c’est l’idéologie qui promeut la liberté en tout domaine et fait confiance à la liberté
en se basant sur la bonté naturelle de l’homme rousseauiste 

Mais liberté ne veut pas dire faire ou dire n’importe quoi, ça c’est la licence et le nihilisme.

La liberté pour être intrinsèquement et absolument positive ne peut se définir que comme l’obéissance à la raison ,raison universelle ,absolue et transcendante , et donc ordonnée au bien ,car il n’ ya que la raison qui puisse dicter le bien et affirmer la vérité universelle apte à être comprise par tous et juger en toute justice pour le bien et le bénéfice de tous sans contradiction . Agir de manière libre c’est agir suivant la raison qui ordonne au bien .

C’est la raison qui dicte le bien et donc la liberté .

il n’ya pas de liberté dans l’irrationalité ,dans la déraison ,pas de liberté dans l ’inconscience, ni non plus il n’ya de liberté à choisir le mal comme le préconise consciemment le nihilisme .La liberté se trouve dans l’obéissance et la soumission à la raison .Comme le disent les philosophes Platon et Spinoza ;
Tout aussi bien le pape théologien Benoit XVI quand il dit lors du fameux discours de Ratisbonne : agir contre la raison c’est agir contre la nature de Dieu

ou encore le pape Jean XXIII dans sa sublime encyclique Pacem in Terris :

« la législation humaine ne revêt le caractère de loi qu’autant qu’elle se conforme à la juste raison d’où il appert qu’elle tient sa vigueur de la loi éternelle ; mais dans la mesure où elle s’écarte de la raison ,on la déclare injuste ,elle ne vérifie pas la notion de loi ,mais est plutôt une forme d e la violence »

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