Popov Popov 11 juillet 2017 22:50

Le manque d’eau et les sécheresses sont biens un facteur de déstabilisations d’un état parmi d’autres possibles. On peut aboutir aux migrations et au terrorisme quand les déstabilisations sont trop fortes. La vérité c’est qu’on a plusieurs facteurs entremêlés qui peuvent aboutir à des déstabilisations, des radicalisations et le terrorisme.
Refuser de voir que le facteur climatique est une des entrées est une erreur. C’est très facile de creuser un trou et de faire l’autruche, reconnaître ce facteur et vouloir y remédier impose un changement de paradigme et de société et c’est bien la la difficulté. L’eau n’est pas rare chez nous et le soleil pas très brûlant, c’est un point essentiel qu’on peut difficilement appréhender. Une remise en cause est difficile pour nos esprits... c’est beaucoup plus facile de faire semblant de croire à la non réalité de nos actions sur le climat voire de nier le réchauffement climatique, mais oui le monde est petit et oui tout est lié, ressources en eau, nourriture, minerais et énergies fossiles, potentats et corruption, croissance et décroissance, effet de serre, pollutions, biodiversité, guerres et armes, climats, migrants, terrorisme, croyances, religions, transport, télévisions, communications, écoles et cultures bien sur.
Le plus dur sera d’essayer de ne pas fermer les bras aux réfugiés... Ce sera plus facile de continuer d’envoyer du blé et des poules dumpées, et on nous dit aussi que le haut de la vague est passé...
Difficile de se remettre en question quand les nouvelles technologies se conjuguent à la société de d’hyper-consommation et quand on veut des emplois liés à la « croissance » et quand on fait rêver au jeune africain cette même société. Jusqu’ici tout va bien pour nous.. Jusqu’ici tout va presque bien.. Jusque ici on va bien car on peut parler entre nous sur Agoravox ... bonne nuit !


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