L’auteur n’en est pas à son coup d’essai.
Pour répondre de nouveau à la question sur le « deux poids deux mesures », je me suis lancé dans un grand exposé sur l’histoire de la liberté de la presse et un éloge de la laïcité, quand un lycéen m’a sorti la une de Hara Kiri, « Bal tragique à Colombey », avant de me poser cette question :
« Monsieur, ce numéro a été saisi par le gouvernement français. Pensez-vous que notre Prophète soit moins respectable que le général de Gaulle ? »
Allez lui répondre !
Il n’est pas venu à l’idée de ce « personnage » que le respect d’une personne, l’interdiction de l’insulte publique enfin les lois qui protègent les personnes réelles ne s’appliquent pas à des personnages fictifs. Il n’est pas venu à l’idée de ce « personnage » que le blasphème n’est pas interdit en France.
Ce qui est tout de même étonnant, c’est que cet individu soit un intervenant dans nos lycées et collèges. Comment on peut le laisser sévir devant des adolescents auxquels il est incapble de répondre pour cette histoire de De Gaulle.
Il n’est donc en rien étonnant de voir ce personnage rejeter sans complexes tous les excès, les errements, les crimes et assassinats d’une religion mal comprise sur nous tous.
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