philippe baron-abrioux 10 août 2017 09:51

@l’auteur ,

 Bonjour Rosemar ,

 n’existe t il pas dans notre pays des institutions ,des structures , des associations et autres groupes humains qui ont vocation à promouvoir la langue française , à la divulguer , à la défendre si nécessaire et en maintenir les spécificités ?

 je ne vais pas en faire la liste , ce serait vécu comme de la délation par certains

 et que font tous ces braves gens ?

 n’ont ils rien à dire , rien à proposer pour soutenir votre démarche ?

 leur statut leur interdirait il de dénoncer ce que vous observez , dont les premières victimes sont les élèves eux mêmes et les enseignants qui ont le courage de continuer à avoir des exigences de qualité pour la matière qu’ils essaient encore de transmettre et qui , selon moi , est la base indispensable pour que vive réellement notre culture et que chacun puisse en découvrir toutes les richesses ?

 je n’ai été que maître auxiliaire puis instituteur en Guyane auprès de réfugiés H’monghs .

 à mon retour en métropole , formateur en alphabétisation pour adultes , puis impliqué pendant longtemps dans la lutte contre l’illettrisme , je n’ai pu que constater certains dégâts .

 il semble que la situation ne cesse de se dégrader .

 étranges ces déclarations qui proclament que la jeunesse serait LA priorité , que l’année X serait celle de la lutte contre l’illettrisme et que l’acquisition des « fondamentaux » serait assurée pour tous au terme de leur scolarité obligatoire (jusqu’à seize ans ) !

 « un pays est mort s’il sacrifie sa jeunesse » , je ne sais plus qui a prononcé ces mots mais j’ai peur que nous soyons en train de le vivre année après année , malgré les exigences de bon nombre d’enseignants qui ne se résignent pas à accepter ce gâchis et ne cessent d’alerter leur ministère de tutelle , en vain le plus souvent .

 bonne fin de journée !

 P.B.A

 

 

 

 


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