Gilles Mérivac Gilles Mérivac 17 août 2017 16:59

 Perceval reçoit des torrents de commentaires injurieux qu’à mon avis il ne mérite pas parce qu’il n’aborde pas la question sous le bon angle et parce que beaucoup de commentateurs ne veulent pas entendre certaines vérités.

Il y a pourtant une remarque absolument évidente qui pourrait étayer sa cause, c’est que la mentalité d’une société influe énormément sur l’économie d’un pays et sur la qualité de vie des gens qui y habitent. Chacun peut le vérifier par lui-même dans tous les endroits de la planète.

Partout s’opposent deux conceptions antagonistes, L’une que l’on peut résumer par la phrase « Je fais ce que je veux, même si çà ne vous plaît pas », et une autre par la formule « J’aime que mon environnement soit agréable à vivre, et j’essaie de l’améliorer pour le bénéfice de tous ».

Selon que vous vivez dans un endroit appliquant l’une de ces conceptions, vous aurez des rues nettoyées avec des maisons joliment peintes, ou bien des décharges sauvages et des murs tagués. Les services publics pourront être efficaces avec des agents soucieux de la maintenance ou bien ils fonctionneront de temps en temps en traitant les gens avec mépris.

Et les deux types de comportement existent dans des systèmes dits « capitalistes » et « socialistes », ce n’est donc pas une question de système.

La nature n’est pas bienveillante, si nous pouvons manger à notre faim ce n’est pas parce que le pays est fertile, mais parce que des générations d’agriculteurs ont réfléchi et amélioré leur pratique, c’est donc l’effort collectif qui est la première cause de l’amélioration de notre condition. C’est pourquoi il est important d’entretenir cette flamme comme nos lointains ancêtres entretenaient les braises du foyer. Et Perceval a raison de s’en inquiéter.


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