Elliot Elliot 11 septembre 2017 14:15

Fichtre ! on croirait presque que vous y êtes en chair et en os à Saint Martin pour nous dresser un tableau aussi apocalyptique et surtout très vite dériver et enfourcher votre grand combat, la croisade contre les théocrates, je laisse le lecteur deviner de quelle religion ils sont, les hérauts qui ont pris possession de nos banlieues pour semer la chienlit dans ces lieux où il faisait si bon vivre avant que les intrus n’y imposassent leurs odeurs répugnantes et leurs coutumes qui ne le sont pas moins.

Ah que la banlieue était belle avant qu’elle ne devînt le réceptacle des bannis ! Ce sont d’ailleurs eux qui sont à l’origine de son nom et à l’époque ils n’avaient pas de coutumes extravagantes au sens où l’auteur l’entend mais ils étaient profondément indifférents à la religion des riches et communiaient, c’est le cas de le dire, avec le parti communiste qui y apportait tous les éléments et structures de la vie associative.

Il faut se souvenir que les Amaury Grandgil de l’époque ne se risquaient pas davantage dans ces endroits de perdition que notre contemporain pour affronter la plèbe partageuse, les fainéants d’alors, qui se promenaient, le couteau entre les dents, pour égorger le bourgeois.

Pour Grandgil, le peuple n’est beau que quand il est divisé entre les bons petits blancs qu’il essaye de persuader que tous les fâcheux aléas de la vie qui les frappent sont provoqués par la malignité des colorés – surtout s’ils gardent un dehors religieux dans ces quartiers qui vivaient autrefois sans autre Dieu que la soif de consommation. 

Cette appétence pour le dernier truc à la mode reste, bien sûr, l’objectif numéro un de tous ces miséreux mais devient difficile à étancher en raison de la crise économique dont ni les uns, les bons, ni les autres, les mauvais, ne sont responsables mais sont les victimes qui malheureusement s’affrontent entre elles plutôt que de s’unir.

Alors comme de tout temps quand les circonstances s’y prêtent la canaille préfère voler ce qu’elle ne peut se payer.

Point n’est besoin de référent religieux pour exprimer ce mouvement spontané.
Et de toute manière les croisés ont commis les pires atrocités et les vols les plus systématiques lors de leurs invasions de l’Orient et au nom de Dieu dont la capacité de pardon est grande comme chacun sait.


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