Legestr glaz Ar zen 16 septembre 2017 07:51

@carnac

Vous n’avez pas compris que le modèle social français n’a strictement aucune chance de perdurer dans le cadre de l’Union européenne ? 

Prenez connaissance de l’article 55 de la constitution. A un moment dans votre article vous parler de« question préalable de constitutionnalité ». Creusez ce sillon et comprenez. La constitution française a été vidée de sa substance, les transferts de souveraineté ont eu lieu de la France vers l’UE. Est-ce que vous le savez ? Il est inutile de se lamenter, il est inutile de s’agiter, 80% des décisions qui concernent les Français, sont prises à Bruxelles. 

Lisez très attentivement ce qui est écrit ci-dessous et tirez-en toutes les conclusions. Puisque la politique économique et sociale de l’UE est inscrite dans sa « constitution » (les traités) vous êtes certains que contre vents et marées la France n’échappera pas à la destruction de son modèle social ! Les dispositions des traités suivent soigneusement le modèle ordo-libéral de l’Allemagne. Ce qui arrive à la France n’est donc pas une surprise, c’et le continuum de l’application des traités.

L’UE est une organisation intégrée au service d’un véritable « projet » parfaitement « autonome », annoncé et lisible. Ce « projet » européen n’est pas défini, modifié, adapté par les Etats au fil de leurs réunions, non ! Il est figé dans le marbre du traité lui-même. Les orientations programmatiques de l’Union européenne, du fait qu’elles sont intégrées aux traités sont « gelées », bien moins révisables qu’une norme constitutionnelle de niveau national. Les traités européens ont ainsi opté pour une « intégration négative », c’est à dire l’intégration économique par la suppression de toutes les barrières et distinctions nationales, par opposition à l’intégration « positive », c’est à dire le développement de politiques de limitation, de palliation et de correction des distorsions du marché. L’intégration « négative » est institutionnalisée dans le droit primaire de manière directe à travers, notamment, la protection des 4 libertés de circulation fondamentale (biens, personnes, services et capitaux).

Vous écrivez ceci : « Lorsque la France insoumise parle d’un coup d’Etat social, elle a raison. » Cela fait 10 ans que François Asselineau attire l’attention et fait des analyses qui indiquent comment la France va évoluer en restant dans l’UE. Dîtes moi combien de fois la FI a fait état du dispositif mis en place dans les traités ? Jamais ! Pas une seule fois ! La FI reste à la surface des choses. Macron n’est qu’un valet, un sous fifre de l’UE en action. Il a été mis en place pour faire appliquer les recommandations européennes au pas de course. Il faut arrêter de taper sur Macron. Les véritables fautifs ne sont pas en France mais à Bruxelles ! Il faut sortir de ce piège à rat qu’est l’Union européenne. Il n’y a rien d’autre à faire. 

Combien de fois la constitution française a t-elle été modifiée pour correspondre au périmètre d’action des traités ? C’est ici en lien : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-incidence-de-la-ratification-des-189142

La France possède t-elle encore le pouvoir de décider de sa politique sociale ? C’est ici en lien

ARTICLE 55.

Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie.





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