Pierre Pierre 19 septembre 2017 09:18
Malgré certain commentaires négatifs ou d’autres franchement orduriers qui témoignent du manque d’imagination de leur auteur, je tiens à préciser ceci.
Je ne suis pas plus fan de Poutine que de Trump, de Macron ou du pape. Le message que j’essaie de faire passer est qu’il est de l’intérêt de l’Europe d’être en bons termes avec la Russie ne fut-ce que pour la fourniture d’hydrocarbures (le Golfe peut exploser à tout moment et il risque d’y avoir une guerre de succession en Arabie saoudite) et comme débouché pour nos productions diverses.
La Russie n’est pas notre alliée mais elle peut être un partenaire et un ami. Notre allié, c’est les Etats-Unis mais eux, ils nous traitent en vassal.
J’essaie de faire comprendre que Vladimir Poutine a une vision géopolitique différente de la nôtre et qu’elle rencontre la satisfaction de 80 % des Russes. 
On peut suivre les médias mainstream et dire que cela ne nous arrange pas mais c’est un fait et on ne peut pas le changer malgré toutes les ingérences occidentales dans la politique russe. 
Ce qui horripile le capitalisme libéral, c’est que la Russie refuse de s’intégrer totalement dans le même moule et qu’elle garde le contrôle (et les bénéfices) sur ses ressources naturelles. 
Si vous entendiez l’opinion publique russe vous sauriez qu’elle trouve que Vladimir Poutine n’est pas assez radical avec les Occidentaux mais cela, vous ne risquez pas de le lire dans nos médias.
Je cite l’alternative dans l’article : soit accepter l’avènement d’un monde qui ne sera pas dirigé par le capitalisme libéral (unipolaire), soit entrer en confrontation avec la Russie mais aussi avec la Chine, les BRICS, l’Organisation de Coopération de Shanghai et j’en passe.
Il ne suffit pas de jeter des invectives dans des commentaires, il s’agit de réfléchir librement sur la configuration du monde de demain et de trouver le meilleur moyen de s’y intégrer.



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