@gaijin

Beaucoup des inventions attribuées aux Chinois ont été faites dans d’autres pays. les Vikings par exemple utilisaient une boussole primitive constitué d’un petit barreau de ferrite naturelle, magnétique donc suspendu à un fil qui leur donnait une bonne approximation du nord magnétique quand ils naviguaient dans le brouillard, fréquent dans les eaux scandinaves.

Léonard de Vinci a laissé le dessin d’une roue équipée de rouages pour indiquer les longueurs.

Rien ne dit que la poudre noire ne fut pas réinventée en Europe après que les Romains de Constantinople eurent compris l’intérêt du salpêtre comme comburant dans la fabrication de leurs terribles feux grégeois.

Alors que les Chinois utilisaient des planches de bois gravé pour leurs impressions de livres, planches fragiles et longues à graver par un expert qui ne devait d’emblée commettre aucune faute, Gutenberg inventait la plaque où étaient assemblés des caractères en plomb, fondus ad libitum dans des moules de cuivres. Le tout indéfiniment réutilisable.

 Les inventions que cite l’auteur sont des gadgets. On pourrait évoquer chez nous les stylos à plume, à bille, le feutre à écrire, le briquet à gaz rechargeable, de la fermeture éclair (zip) sans parler de la bicyclette, des vaccins, du courant alternatif à haute tension, de l’usine marémotrice de la Rance, de l’acier industriel, du téléphone, de la télévision, du laser, de la puce informatique, de l’avion à réaction, des greffes d’organes, d’internet etc. etc.

Ce qui me frappe au contraire c’est la faible inventivité des pays asiatiques sur des innovations profondes, celles qui comme l’informatique et internet font qu’il y a un avant et un après pour tout le monde, comme une rupture.

J’attribue cette situation à l’esprit hiérarchique qui règne dans ces sociétés appliquant le principe de Peter : les incapables commandent et bloquent tout ce qui vient « d’en dessous » d’eux.