velosolex velosolex 7 décembre 2017 18:22

les cons ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnait, comme disait Audiard. Les humoristes autoproclamés c’est vrai font très fort dans la bêtise crasse. L’humour, même goebbels en faisaient à sa manière. « Quand j’entend le mot culture je sors mon revolver.. »...Autres sortent leur braquenard...« Et vous trouvez ça drôle comme disait saint coluche. ;.. « Au moins attendez que je dise quelque chose de drôle avant de rigoler » ...Disait Devos au public....Lui au moins reste lucide, alors que d’autres ne pensent qu’au pouvoir du rire. Un jour on leur a dit, quand ils étaient petits, « si t’arrives à faire rigoler une fille » c’est déjà la moitié du chemin parcouru vers le lit !« Alors ils en ont fait un métier. C’était ça ou alors politicien, un autre métier de chien copulateur, toujours monté sur votre jambe de pantalon à se branler. 

Mais plus j’entend les blagues grasses, et plus j’ai envie parfois de mettre tous ces cons au lave vaisselle. Je sais c’est pas une bonne solution finale. Ils parleraient de harcèlement, le mot actuellement en voguer, qui fait de vous une victime, un statut très recherché, tendance, »chat perché« ...Heureusement que je ne suis pas humoriste, je me ferais siffler. J’ai toujours eu des problèmes avec les inspecteurs de l’humour. Je pratique souvent au noir. Y aura t’il bientôt un site huber pour les rigolos, payés à la passe. 

Ce qui j’aime bien dans l’humour, comme pour tout ce qui a de la valeur dans la vie. C’est inattendu, le sauvage, le rodéo sur les nuages. La grâce qu’on attend pas. Sans payé son ticket d’entrée à un Johnny de mes deux.
Exemple : L’aristocrate qui se met à jurer comme une charretière, et inversement, cette pauvre cloche que tout le monde méprisait et qui tout à coup vous fait un retour de service fulgurant.....L’effet d’inversement, de sidération. »
Tenez, je lisais hier soir un bouquin de Daphné du Maurier. « Rebecca »...Un peu daté mais très bon, et peut être pour cette raison même. Les dialogues sont très fleuret, prudes, mouchetés, « old school », classieux. Et voilà  tout à coup qu’à l’heure du thé un protagoniste sort : Les jeunes filles, ça fonctionne à l’inverse des bielles du moteur d’un coupé sport. Plus elles s’activent, plus elles sont belles... »
Vous reprendrez du thé ?

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