Kapimo Kapimo 16 décembre 2017 10:36

De ce que je comprend de cet article, il apparait :
1) qu’il est indispensable pour un pays de pouvoir assurer la continuite de ses importations vitales en disposant de réserves de changes (possession de monnaie de référence)
2) que la plupart des pays émergents ont assuré ces réserves en développant des savoir-faire précedemment détenus par l’occident.
3) que l’occident a abandonné ses savoir-faires, et a simplement profité de son monopole sur les monnaies de références pour imprimer à tout va de la monnaie, en s’endettant en parallèle, et pour devenir le moteur de l’economie mondiale par la consommation
4) qu’un pays comme la Grèce ne pourrait s’en sortir seul

Il y a une chose que je ne comprend pas dans cet article : comment l’emission de monnaie par les banques centrale occidentales genere-t-elle du déficit pour les états occidentaux (les deux entités sont séparées) ? Il me semble que cette dette des états est surtout due à la disparition des savoir-faire et des industries qui vont avec, ainsi qu’à la prise en charge par les états de pertes énormes et illégitimes des établissements financiers.

Par ailleurs, il est évident que l’affaiblissement des économies occidentales (disparition des savoir-faires) va avoir pour conséquence de rendre à terme leurs monnaies inopérantes. Une fois la confiance en ces monnaies perdues, elles seront remplacées par les monnaies d’économies plus dynamiques et moins endettées (Russie, Chine etc). L’occident n’aura alors plus que ses yeux pour pleurer, et devra repartir sans entreprises productrices et sans monnaie.....
A terme, seule l’économie réelle finit par compter, car c’est sur elle que se batit la confiance en une monnaie (meme s’il y a aussi des facteurs impérialistes de type militaire).

Les pays de la zone euro (à part l’Allemagne qui en profite pour se renforcer) sont comme des joueurs perdant au casino : ils préfèrent continuer à jouer, plutot que prendre la décision d’accepter de prendre leurs pertes et de repartir sur des bases douloureuses mais réelles. C’est à mon avis tout aussi valable pour la Grèce.


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