Alren Alren 9 janvier 2018 15:58

@Konyl

Ce n’est pas la vitesse qui crée l’accident contrairement à ce que dit la police tenue de la rendre coupable puisqu’elle est facile à contrôler et à transformer en rentables PV, mais c’est la perte de contrôle du véhicule, toujours accompagnée d’un effet de surprise.

C’est pourquoi les accidents sont plus nombreux dans les virages : l’obstacle n’apparaît qu’au dernier moment à une distance trop courte pour que le freinage puisse arrêter le véhicule avant le choc.
La généralisation de l’ABS, des freins à disque, des pneus à carcasse radiale et à taille basse ont permis de réduire grandement cette distance, associée à un contrôle technique des freins.
La qualité du revêtement routier joue également un rôle essentiel : une route cahoteuse en faisant sauter les roues augmente la distance de freinage.

La perte de contrôle peut affecter la trajectoire. Beaucoup d’automobilistes sont morts autrefois suite à l’éclatement d’un pneu. La technique d’insertion de fils d’acier dans le caoutchouc rendu plus résistant par différents additifs dans les pneus modernes, la technique de contrôle de la pression du pneu roulant affichée sur le tableau de bord en cas de sous-gonflage ont énormément réduit cette cause de mortalité.
Mais bien entendu certains nids-de-poule ou des objets tranchants sur le revêtement peuvent provoquer une crevaison importante et un dégonflage rapide. Les récents pneus sans chambre se dégonflent cependant moins rapidement que les anciens pneus à chambre à air.

La technique du contrôle de dérapage ou CSP devrait comme l’ABS être systématique sur tous les véhicules.
Elle permet grâce à une détection par des accéléromètres de freiner au maximum les roues situés du côté du dérapage et de laisser la motricité aux roues du côté opposé.

On pourrait ainsi passer en revue tout ce qui contribue à l’amélioration de la sécurité routière (les radars anti-collisions par exemple) active mais aussi passive.

Et cesser de faire de la baisse de la vitesse le seul critère de survie des automobilistes : que ce soit à 80 ou à 90 km/h, tout choc frontal au delà de 50 km/h sur un obstacle solide tue au moins
un des passagers de l’avant et blesse très grièvement l’autre. C’est une question de G, de décélération sur l’organisme.

Les morts sur autoroute sont la plupart du temps liées à un carambolage.
On pourrait équiper tous les véhicules d’un émetteur récepteur dédié qui lancerait un signal d’alarme automatique aux voisins si le freinage a nécessité l’ABS et préciser la vitesse à laquelle le véhicule roule désormais, notamment s’il est arrêté.
Ainsi les véhicules suivants auraient le temps de s’arrêter éventuellement avant le choc.


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