Gollum Gollum 8 février 2018 12:28

Mouais bon…. Livre désuet, jugement péremptoire de la part d’un ancien catho qui n’a rien trouvé de mieux que de se jeter à corps perdu dans Marx le bonhomme n’était pas forcément le mieux qualifié pour opérer une telle traduction.


Je suis en plein dans ce bouquin actuellement, qui est d’une difficulté totale, rébarbative, et dont je suis incapable de savoir si cela vient du traducteur ou pas.. J’avance dans ce livre comme si j’étais en train de faire l’ascension de l’Everest..

Une chose quand même. Pourquoi idéalisme ? Nul idéalisme chez Husserl. Il s’agit de pratique opératoire. Arriver à faire l’époché. Ce qui implique de mettre la perception ordinaire de côté. Émerge alors une autre façon d’observer. Il est où l’idéalisme puisque c’est du vécu ? Husserl n’a fait que redécouvrir le primat de la conscience dans l’acte vécu et remettre la fameuse objectivité à sa place. On peut observer d’ailleurs une similitude avec la pratique bouddhiste de distanciation de soi, de ses émotions, une perception de sa perception qui amène à ne plus être le jouet de ses émotions et pulsions.

D’autre part c’est quoi cette focalisation sur le contexte politique de l’époque ? Mais on n’en a rien à faire de cela ! Il n’y a qu’un marxiste pour être obsédé par les événements extérieurs… Ce sont des obsédés de l’action et en conséquence de la réaction, quasi pulsionnelle, aux différents contextes politiques (lutte contre la réaction, le fascisme, le capitalisme, et que sais-je encore..) Il n’y a pas plus dépourvu d’intériorité qu’un marxiste.

Bref, il serait bon que cette œuvre soit retraduite par quelqu’un qui soit un vrai disciple d’Husserl et non pas quelqu’un qui est passé complètement à côté.


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