« Si les populations sylvestres amérindiennes sont perçues comme naturelles, c’est que leur capacité à produire de l’artifice est très généralement ignorée ».
Citation de Philippe Descola tirée de sa communication au colloque de Florac (Cévennes) en 1985 et dont l’intitulé était : « Protection de la Nature, histoire et idéologie ».
On voit bien là cette division bipartite de l’Univers connu et connaissable (étudiée par Émile Durkheim), le naturel sacré d’une part, et l’artificiel profane d’autre part. Cette division naturel/artificiel est le fondement du phénomène religieux qu’est le naturalisme et de son dernier avatar à la mode, l’écologie.
C’est cette division naturel/artificiel qui est totalement inconnue des peuples du monde.
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