@Fergus
Pour que les condamnés ne veuillent pas retourner en prison, il faut qu’ils y aient souffert.
Une des pires
souffrances morales (car il n’est évidemment pas question de
souffrance physique !) c’est l’ennui. Ce qu’à traduit
Albertine Sarrazin par le concept de « voyage immobile » : rien n’est plus désagréable d’attendre que son train parte ou son avion décolle avec beaucoup de retard.
Faisons des peines
courtes, trois jours, huit jours, quinze jours, mais seul dans une
cellule, sans distractions d’aucune sorte, ni portable, ni télé, ni
cigarettes, des lits rabattables ou même des paillasses, avec
interdiction de se coucher dans la journée, une nourriture saine
mais avec de l’eau comme boisson, lumière jour et nuit, lever à l’aube, pas de coucher avant 22 heures.
Le fait que les peines soient courtes libérerait de facto les places disponibles pour un seul détenu par cellule.
Si le voleur restitue le bien volé, si l’agresseur présente des excuses publiques (filmées) à sa victime, les peines seraient réduites.
L’important est que l’emprisonné ne puisse être fier de son emprisonnement auprès de sa bande.
Naturellement les récidives seraient sanctionnées par un doublement de peine.
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