@REMY Ronald
28 Mars 2018. L’opération Tal Riffat a été interrompue.
Les turcs ont cessé d’attaquer les troupes gouvernementales syriennes. Ils conservent cependant et pour l’instant la moitié du terrain conquis au delà de la fameuse ligne de « retenue », dont l’aéroport stratégique de Minnigh (Minakh).
Tal Riffat demeure sous l’autorité des troupes gouvernementales syriennes et verrouille ainsi l’extrême zone sud de la province en bordure d’Alep.
Des infos concordantes confirment que toutes que les armes se sont tues entre les troupes syriennes et turques. Les camions d’aide aux réfugiés vont et viennent librement. L’heure est semble t-il à la détente.
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La fermeté diplomatique généralisée de l’Europe (Parlement Européen, Conseil Européen, Commission Européenne), des USA (après brutale remplacement du chef de la diplomatie américaine) et du gouvernement syrien (de plus en plus menaçant) a donc été efficace.
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Le revirement théâtralisé (via Congrès) de l’autorité autonome kurde sur le terme « fédéré » (remplacé par « décentralisé »), sur l’engagement de rupture totale avec tout ce qui peut rappeler le PKK et les gestes de réconciliation avec le gouvernement syrien ont grandement aidé, consolidé et crédibilisé cette unité diplomatique.

Ce revirement kurde permet même à Erdogan de sauver la face dans le processus maintenant prévisible de retrait des troupes turcs d’Afrine (traduction en turc :  son invasion aura donc glorieusement vaincu militairement et politiquement la dprétention indépendantiste des kurdes du YPG). Le délai de retrait sera probablement géré par une table ronde internationale chargée par ailleurs de proclamer en échange une amnistie générale pour les horreurs commises...