« Otage »
vient du mot « hôte », et désignait en vieux français « la personne qu’on
remet à un général avec qui l’on traite pour assurer l’exécution d’un
traité ». La personne courait des risques, mais pas forcément, et surtout elle était volontaire.
Les otages étant généralement logés chez celui auprès de qui ils
étaient envoyés, le mot a été pris comme désignation de la personne,
après avoir signifié : logement, demeure ; le changement de sens a pu se
produire notamment dans les expressions comme : « prendre, laisser en
ostage ».
Dans l’affaire de l’assassinat de Trèbes, on a affaire au vrai sens du mot « otage », et non à celui que nous rabâchent stupidement les médias : « les passagers ont été pris en otages par les grévistes ».