« Un renard, ayant eu la queue coupée
par un piège, en était si honteux qu’il jugeait sa vie impossible ; aussi
résolut-il d’engager les autres renards à s’écourter de même, afin de cacher
dans la mutilation commune son infirmité personnelle. En conséquence il les
assembla tous et les engagea à se couper la queue, disant que c’était non
seulement un enlaidissement, mais encore un poids inutile que cet appendice.
Mais un des renards prenant la parole dit : « Hé ! camarade, si ce n’était pas
ton intérêt, tu ne nous aurais pas donné ce conseil. »
Version du poème : « Le Renard ayant la queue coupée » de Jean de la Fontaine .